La chute du mur de Berlin en 1989 a provoqué un bouleversement qui, me semblait-il, en appelait d’autres dans le monde. Comme un appel à la fraternité des peuples. C’est l’inverse qui s’est produit. Alors que ce mur emblématique des conflits du 20ème siècle tombait, d’autres, beaucoup d’autres ont été édifié tels des blessures imposées au monde. Des barrières qui enferment une population afin de mieux la contrôler, la réprimer et le cas échéant l’empêcher à s’enfuir ou, inversement, qui cherchent à protéger un espace public et une population civile contre l’infiltration d’une autre, souvent plus pauvre. On se protège en se séparant. Un mur contournant la résolution d’un problème par nature complexe.
Plutôt que de construire des murs pour la postérité, construirons-nous une communauté de destin pour l’humanité?